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Interview puciste

Brandon Falck, joueur senior

D’où viens-tu et quel âge as-tu ?

Je viens de Tournan-en-Brie en Seine et Marne et j’ai 29 ans.

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis agent dans une salle de Sport chez Basic Fit à Vert-Saint-Denis.

Comment es-tu entré dans le monde du Rugby ?

Lorsque j’étais jeune, ma tante s’est mariée avec un ancien rugbyman du racing. Il a mis tout le monde dans le grand bain, mes cousins et moi.

J’ai commencé à jouer au rugby à quatre ans au club de Tournan.

Quand es-tu arrivé au PUC ?

Je suis arrivé en 2007-2008 en minime 2e année.

On avait joué contre eux avec Tournan et je trouvais que c’était une très belle équipe, on avait pris une belle branlée. J’ai décidé de rejoindre le PUC où il y avait en plus Maxime Taurant, un bon ami à moi puisqu’il a aussi commencé le rugby à Tournan.

Comment as-tu vécu la saison 2021-2022 ?

J’ai vécu une très bonne saison. J’ai joué tous les matchs depuis la première journée jusqu’à mon carton rouge contre Annecy qui me prive des ¼ de finale.

Cette montée en Fédérale 1 représente l’ensemble de notre travail depuis 6 ou 7 saisons que l’on avait commencé à mettre en place avec les coachs et un gros noyau dur de joueurs. Nous avons continué de bosser pour aller chercher ce que l’on méritait.

Niveau état d’esprit, je n’avais jamais vécu ça dans aucun club. Il y avait une vraie ambiance de fou. Tout le monde se tirait vers le haut et je pense que cela serait compliqué de retrouver ça ailleurs. On se donnait à fond pour les copains sur le terrain, et en dehors, on se retrouvait régulièrement pour faire la fête.

Comment se passe cette saison 2022-2023 ?

Elle est un peu au-dessus de nos attentes. On a fait deux coups exceptionnels contre Beauvais et Nuit Saint Georges à la maison. Ça nous a permis de prendre de l’avance sur nos concurrents directs.

On a bien bossé et on a conservé nos valeurs ce qui nous a permis de nous maintenir plusieurs journées avant la fin de la saison.

Que comptes tu faire la saison prochaine ?

Je vais retourner au moins pour une saison au GTO, mon club formateur en Fédérale 3 pour pouvoir rejouer avec de très bons amis à moi.

Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?

Je n’aurais pas pu rêver mieux comme club. Je suis arrivé gamin et j’ai gravi les échelons pas à pas pour arriver jusqu’en équipe première.

J’ai beaucoup de beaux souvenirs dans ce club. Des phases finales en équipe jeune où l’on voyageait dans toute la France de Paris à Toulouse en passant par Clermont.

Ensuite j’ai enchainé en senior ou j’ai vécu 2 montées, la première de Fédérale 3 à Fédérale 2 lors de ma première année. Puis 8 ans de Fédérale 2, avec des hauts et des bas, jusqu’à cette fameuse montée qui était le Graal pour toute ma génération de potes avec qui j’ai joué.

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?

Il y a beaucoup d’anecdotes qui ont déjà été dites par d’autres joueurs… (rires) Mais j’en ai deux auxquelles j’ai réfléchi.

La première, c’est lorsque j’étais encore en minime. C’était pendant une semaine de stage à Albi, on avait fait des descentes de vélo avec Fred Lothe et toute la clique. Il y avait un mec de notre équipe qui s’était défoncé lors d’une descente dès le premier jour ce qui lui avait gâché son séjour. On avait enchaîné sur la visite d’une mine. Bien sûr avec notre état d’esprit puciste, la dame avait complétement craqué pendant la visite. Elle disait qu’elle ne comprenait pas comment on pouvait être aussi débile sachant que son mari avait joué au rugby à Rodez et qu’elle connaissait bien les rugbymen.

La deuxième c’est avec les seniors. Le fameux stage dans l’Essonne ou Jaylé était rentré dans un arbre avec la voiturette du golf. La soirée s’était passée plus ou moins bien pour tout le monde. Avec Robin Richoux et Seb Laurence on avait mis un stratagème en place. Alors que tout le monde dormait dans

la tente, Seb nous donnait le signal, Richoux et moi on allumait l’enceinte et on mettait du son à fond. On avait fait craquer Jolan en l’empêchant de dormir alors que Richoux avait réussi à s’ouvrir la main assez profondément en tombant sur une pierre.

As-tu des passions en dehors du rugby ?

Je suis passionné de pétanque depuis des années. J’ai réussi à être plusieurs années dans le top 100 français. J’ai été champion de Seine et Marne et d’Ile-de-France. Mais entre le rugby, la vie de famille et le boulot j’ai moins de temps pour m’y consacrer.

Si tu devais résumer le club en un seul mot ?

Comme beaucoup : le sérieux sans se prendre au sérieux. C’est comme ma deuxième famille.

Un petit mot pour finir ?

Merci à toi pour cette interview. Je remercie aussi tout le club : le président, les dirigeants, les entraîneurs, les supporters et tous mes potes pour ces magnifiques années.

Le club est gravé dans mon cœur et je pars avec des souvenirs plein la tête. Même si je ne jouerai plus ici la saison prochaine j’aurais encore le sang violet qui coulera dans mes veines. Et comme on dit si bien : la violette ne fanera jamais et le PUC bandera encore longtemps.

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