Interview Puciste

Guillaume Breault, responsable de l’École de Rugby.

D’où viens-tu et quel âge as-tu ?

Je suis né à Paris au mois d’août 1976 en pleine canicule, déjà à l’époque. J’ai donc 46 ans. Je suis un enfant de la butte Montmartre et j’ai emménagé dans le 14e il y a 8 ans.

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis salarié à la RATP depuis plus de 20 ans. Après avoir exercé différentes fonctions, je suis aujourd’hui responsable de mission pour le programme RATP Jeux Olympiques Paris 2024.

Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?

Après 1 an passé à regarder le ballon rond, j’ai découvert le ballon ovale qui me correspondait beaucoup mieux. J’ai commencé le rugby à l’âge de 11 ans au CASG. Puis, j’ai intégré les équipes jeunes à partir de cadets jusqu’en séniors à l’ASPTT. Il paraît qu’à l’époque, on nous surnommait l’ASPatate, je ne sais pas pourquoi.

Quand es-tu arrivé au PUC ?

J’ai intégré le PUC Rugby en 2017 en accompagnant mon dernier fils, Romain, qui voulait faire comme papa. Très vite, les responsables de l’EDR m’ont fait comprendre qu’il fallait être dirigeant. C’est donc comme ça que l’aventure a commencé. Après une saison en tant que dirigeant M6, puis la seconde comme dirigeant M12, pour mon fils, Clément, né en 2007, j’ai pris, avec mon ami Steven, la responsabilité de l’EDR.

Comment as-tu vécu la saison 2021-2022 ?

Après 2 années de galère, faisant suite à la pandémie de la Covid-19, l’année dernière fut enfin une saison pleine. Quel plaisir de pouvoir organiser des matchs, un stage de cohésion dès la rentrée et surtout les fameux tournois de fin d’année. Je crois que les dirigeants et éducateurs de l’EDR étaient aussi heureux que les gamins de pouvoir revivre ces moments forts qui font pleinement partie de la formation de nos jeunes. Ce fut également une année très riche pour nos équipes séniores que j’ai eu l’occasion de soutenir à la Cipale les jours de matchs et d’accompagner en déplacement lors des phases finales de leur magnifique saison clôturée par la montée en Fédérale 1. Pour résumer, l’année dernière, j’ai vécu des moments de joie et de bonheur intenses et surtout, j’ai pris énormément de plaisir en regardant évoluer les Pucistes, des plus petits au plus grands.

Quels sont tes missions cette saison ?

Cette année, en plus de mes missions d’élu au sein du CD75 et du CD du PUC Rugby, mon travail sera axé sur la fidélisation de nos jeunes joueurs et éducateurs de l’EDR. Ce travail collectif, mené avec Elio et Vincent, respectivement responsable sportif et coordinateur EDR, nous permettra, je l’espère, de pérenniser nos effectifs et de continuer à assurer une formation de qualité auprès de nos jeunes pousses, tout en maintenant nos performances sur le développement personnel et collectif de nos joueurs. Nous avons également comme objectif la féminisation de notre EDR, qui doit être un levier fort, en plus de la formation de nos jeunes éducateurs, pour renouveler notre labélisation mais aussi aller chercher cette 3e étoile de labélisation que peu de clubs franciliens ont réussi à acquérir.

Comment se passe ce début d’année à l’EDR ?

Ce début d’année se passe bien avec l’organisation de deux plateaux, un départemental et un autre amical avec l’ACBB et le RC Suresnes. Puis, la tenue du tournoi des synthétiques de Paris où nous avons reçu, fin septembre, les clubs parisiens en M10 à la Cité U. Le programme est donc dense en ce début de saison. Nous sommes également partis en stage, pendant la première semaine des vacances scolaires de la Toussaint, au centre omnisport de Vichy.

Malheureusement, ce début de saison est également marqué par une bien triste nouvelle. Notre ami Jean-Claude Castets, fidèle dirigeant de l’EDR, nous a quitté après avoir mené un long combat contre la maladie. Je profite de cette interview pour lui rendre un hommage et exprimer, au nom de l’EDR, mes remerciements pour son implication, sa gentillesse et son engagement permanents auprès de nos jeunes violets.

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?

Ce qui se passe sous la tente doit rester sous la tente, désolé.

As-tu des passions en dehors du rugby ?

En dehors de ma femme et de mes enfants, j’ai deux autres passions qui sont la cuisine et le théâtre. J’ai d’ailleurs joué dans une troupe amateure pendant plusieurs années.

Si tu devais résumer le club en un seul mot ?

L’amitié

Un petit mot pour finir ?

Forza la violette !

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