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Opération de sensibilisation avec Nike

Le mercredi 6 avril, Nike est intervenu au PUC auprès des joueuses des catégories U11 à U15 du PUC Football pour une opération de sensibilisation.

Le but de cette action était de sensibiliser les filles et d’attirer leur attention sur l’importance de porter une brassière pour faire du sport, et ce dès le début de la puberté.

À l’occasion de cet événement, chaque joueuse a reçu un kit composé d’une brassière, d’une pochette et d’un guide sur le port de la brassière. Nous remercions Nike ainsi que ses intervenantes avec qui nous avons passé un très bon moment et qui ont laissé nos joueuses ravies d’en apprendre plus sur des choses qui ne sont parfois pas évidentes à aborder et trop souvent tabous.

Nous avons eu l’occasion de poser quelques questions aux deux intervenantes : Anne-Laure Matecat, Paris Social Community Impact Director chez Nike et Lucile Gournet, Social Community Impact Intern chez Nike.

Pourquoi avoir choisi le PUC pour réaliser cette opération de sensibilisation?

Nous avons choisi le PUC grâce à notre équipe football. Nous leur avons demandé d’identifier des clubs ayant des sections féminines importantes sur les U11, U13 et U15, et le PUC,  c’est le premier nom qui est sorti, comme quoi, c’était un très bon partenaire. Donc nous vous avons contacté pour savoir si vous aviez un nombre de jeunes filles dans ces sections-là qui pourraient répondre à cette initiative. Et dès lors que c’était OK, on s’est lancé dans l’aventure. Et on s’est vraiment rendu compte pour le coup qu’il y avait bien une raison pour laquelle le partenariat était intéressant avec vous, parce que dès qu’il a fallu mettre des choses en place il y a eu une grande réactivité, une réponse adéquate, et ça nous a permis de bâtir cette opération dans les meilleures conditions.

En termes de stratégie RSE, aider les jeunes footballeuses à pratiquer leur sport dans de meilleures conditions et dans un plus grand confort, semble être une initiative d’envergure. Pourquoi avoir décidé de se lancer dans un tel projet ? Est-ce qu’il y a eu un élément déclencheur à cette initiative ?

Pas réellement, parce que c’est une stratégie que l’on a déjà depuis 4/5 ans, au niveau européen, mais en France on ne l’avait pas encore fait, on avait testé une fois avec Sport dans la Ville mais là avec les retours qu’on avait à la fois des clubs, des ONG, on sentait qu’il y avait un besoin d’accompagnement sur la question de l’équipement, à un moment clé de la vie des jeunes filles, au moment de la puberté, à un moment où il y a des changements qui impactent réellement leur activité physique. On a des stats que l’on a récupérées, il y a même des filles qui arrêtent le sport parce qu’elles sont dans l’inconfort. On s’est dit qu’avant qu’elles n’en arrivent là, il fallait être en capacité de leur en expliquer les bienfaits et que des solutions existent et qu’il n’y a pas besoin d’attendre que les problèmes arrivent avant de les résoudre et que c’est dès le plus jeune âge, vers 10 ans, que c’est pertinent et qu’il faut commencer à les sensibiliser et les éduquer sur l’importance de la brassière, parce que dans le sport, c’est une pièce incontournable de leur équipement.

A partir de quel moment, vous êtes-vous dit que vos brassières de sport pour femme n’étaient pas adaptées pour une pratique optimale ? Parce que comme vous l’avez dit, ce projet n’est pas du tout commercial mais plutôt social pour accompagner les femmes dans leur pratique sportive.

C’est exactement ça, il n’y a aucun but commercial dans cette démarche-là. Ce qu’on veut, c’est vraiment sensibiliser dans tous les sports, et puis on sait que ça aura un impact. Je pense que les filles de votre club ont potentiellement l’accès à l’éducation sur la brassière, l’accès au produit aussi, économiquement parlant, ce qui n’est pas forcément le cas partout. Donc une façon, nous aussi, de mesurer celles qui sont les moins loties dans l’accès au sport, c’est aussi l’accès au produit. C’est quelque chose qu’on voulait sentir, et voir comment on pouvait, nous, en tant qu’entreprise et qu’équipementier dans l’industrie du sport, on pouvait apporter notre contribution. En plus de tout ce qu’on a déjà vu, la notion d’avoir des encadrantes, de façon à optimiser le nombre de filles qui ont envie d’aller dans le sport, dans le football, la notion de coach féminin, d’encadrants au sein des clubs est extrêmement importante. Il y a plusieurs piliers stratégiques sur lesquels on a envie d’avancer, pour s’assurer que le sport au féminin soit accessible pour le plus grand nombre, et notamment pour celles qui n’ont pas un accès naturel.

A partir de quel moment, vous êtes-vous dit que vos brassières de sport pour femme n’étaient pas adaptées pour une pratique optimale et comment vous en êtes-vous rendus compte ?

On voit sur le terrain qu’il y a des inconforts, qu’il y a un vrai besoin d’avoir cet échange et cette proximité et ça a du sens que ce soit la gente féminine qui aborde ce sujet parce qu’on y est passé et que l’on sait comment communiquer les choses. Donc c’est une vraie démarche où on s’est rendu compte, où on a eu des retours. Et on sait aussi qu’on a une génération de parents aujourd’hui, qui ne sont pas en capacité d’appréhender le sujet de façon aussi naturelle et spontanée que ça. Parce qu’elles n’ont pas eu non plus cette éducation-là, donc on s’est dit que si les mamans ne se posaient pas directement cette question-là, alors un équipementier pouvait peut-être avoir cette démarche, parce que nous on écoute les coachs, on écoute les consommatrices, on écoute les filles. Et surtout on observe, et on sait que ce sont des remontées que l’on a de par nos statistiques, mais aussi de par nos partenaires avec qui on travaille au quotidien.

Sur quoi avez-vous axé votre système de développement ?

Alors nous avons un laboratoire aux Etats-Unis qui développe toute cette conception technologique du design du produit. Il y a un vrai leitmotiv chez Nike, qui est d’écouter la voix de l’athlète. Et quand on développe des innovations, ce n’est jamais parce que des designers ont décidé que… C’est parce que l’on a écouté les athlètes de haut niveau, les athlètes du quotidien et même les employés. Et en fonction de tous ces retours, on a une vraie réflexion sur quel est le problème, comment on peut le résoudre et comment on peut le résoudre par la technologie. Donc les designers ont évidemment appréhendé cette question à tous les âges et on travaille encore. J’ai récemment vu de nouvelles maquettes. Grâce à l’intelligence artificielle, on peut faire des choses très précises, au centimètre carré près. Que ce soit sur les zones de transpiration, sur les différentes morphologies, formes, les designers sont en perpétuelle réflexion et évolution pour répondre à ces problèmes-là.  Il y a eu un déclenchement lors de coupe du monde de football gagnée par les américaines, que même les joueuses n’étaient pas équipées de la bonne brassière. Donc ça nous a extrêmement gênés en tant qu’équipementier, et du coup ça a fait partie des éléments déclencheurs, où on s’est dit que si l’élite n’était pas bien équipée alors que c’est la première qui devrait l’être, alors il y a avait une réflexion à avoir. Aussi bien sur le coloris et le design qui sont un atout pour faire venir les filles au sport.

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