Puciste un jour – interview – David Aucagne, ancien joueur senior au Paris université Club ( de 1988 à 1996 )
D’où viens tu et quel âge as-tu ?
Je suis né à Vichy en 1973 donc j’ai 50 ans aujourd’hui.
Que fais-tu dans la vie ?
Je suis entraîneur professionnel depuis que j’ai arrêté ma carrière. Je suis à Montauban depuis 1 an où j’entraîne l’attaque. Pour la saison prochaine je reste sur l’équipe pro et je serai également sur la formation, toujours en tant qu’entraîneur de l’attaque.
Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?
Mon père jouait au rugby et était 3e ligne à Vichy. Il était prof d’EPS donc il nous a mis au sport très rapidement. À 6 ans je jouais déjà au rugby, qui était le sport numéro 1 dans ma famille, et j’ai fait de la natation et du tennis à côté.
Quand es-tu arrivé au PUC ?
Je suis arrivé en 1988, l’année de ma seconde. Je venais de Vichy et j’ai passé les tests pour entrer à Lakanal. C’était Christian Orditz, un ami de mon père qui s’en occupait à l’époque. J’ai été pris et je suis arrivé en cadet première année au PUC.
J’y suis resté jusqu’en 1995 pour finalement partir à la Section Paloise. Par la suite, j’ai eu le privilège de pouvoir jouer avec l’Équipe de France, ma première sélection date de février 1997.
Quel est ton meilleur souvenir en tant que joueur avec le club ?
Mon meilleur souvenir serait mon premier match en première en 1991. Nous jouons contre vichy et mon frère jouait contre moi. Je rentre à l’aile pour terminer le match à la Cipale, j’avais à peine 18 ans à l’époque. C’était Marcel Peyreblanques qui entraînait la première du PUC et il commençait à faire confiance à des petits jeunes.
Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?
C’est une histoire riche, passionnante et bienveillante. Une histoire d’amour avec un club familiale qui permet de s’épanouir. Le rugby était assez libre à l’époque et dans ce club encore plus. Il m’a beaucoup appris par rapport au jeu autant sur le terrain qu’en-dehors. J’ai passé des moments fabuleux, particulièrement sur l’aspect humain.
Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?
Je pense que ce serait la première fois qu’on a vu Christian Nussbaum s’échauffer avant un match avec l’équipe première. Il jouait 3L ou talonneur et il était monté avec Daniel Herrero pour vivre l’aventure au PUC. C’était un super mec vraiment pas con. Mais c’était un vrai toulonnais donc quand il s’échauffait il prenait un gant de grain qu’il tartinait de dolpic pour ensuite se badigeonner de la tête au pied. À la fin des matchs, il passait 45 minutes à se rincer à l’eau froide (rires).
As-tu des passions en dehors du rugby ?
Tous les sports en général. L’art globalement : la peinture, la musique, cinéma, théâtre…
Et bien sûr ma famille et les amis.
Si tu devais résumer le club en un mot ?
La liberté.
Un petit mot pour finir ?
Des remerciements à tous les gens : bénévoles, famille Bonnot, Rebeyrotte… Tous les éducateurs comme Jean-Claude Bordaisco, tous les acteurs qui font que ce club fonctionne et qu’il continue à exister encore aujourd’hui avec sa singularité bien à lui.
Pouvoir vivre de ma passion aujourd’hui est une chance et je le dois beaucoup à ce club donc je le remercie profondément.

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