Puciste un jour – juin

Eric Violle, ancien joueur et capitaine de l’équipe première.

D’où viens-tu et quel âge as-tu ?

J’ai 55 ans et je suis originaire d’un petit village dans le sud-ouest, Hagetmau juste à côté de Dax.

Que fais-tu dans la vie ?

Je dirige une entreprise de mobilier de bureau.

Comment es-tu arrivé dans le monde du rugby ?

Je suis né dans le monde du rugby, puisque je viens d’un village qui vit autour de ce sport. Mes oncles et mon père étaient joueurs de rugby et mon grand-père avant eux. Dans ma famille, les garçons jouent au rugby et les filles au basketball.

J’ai commencé le rugby tardivement, à 16 ans, en cadet au Racing Club de France. J’ai ensuite été champion de France Reichel et je faisais partie du groupe pour la finale en 1990 face à Agen.

Quand es-tu arrivé au PUC Rugby ?

Je suis arrivé au PUC en 1990 à 23 ans. J’y ai joué jusqu’en 1997 durant la période où nous évoluions en première division et nous partagions le leadership parisien avec le Racing.

Quel est ton dernier souvenir avec le club ?

Le plus récent que j’ai, c’est lorsque l’on s’est retrouvé tous ensemble il y a un an. On avait l’impression que notre génération s’était quittée la veille.

Que fais-tu depuis que tu as arrêté le rugby ?

J’ai arrêté ma carrière au PUC Rugby, consacré beaucoup de temps au rugby, à l’époque c’était le début du rugby professionnel et nous étions beaucoup de pucistes à étudier puis à travailler en même temps. J’ai arrêté de passer du temps sur les terrains pour le consacrer à ma famille. Aujourd’hui, je vis entre Paris et Hossegor.

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?

(Rires) J’en ai plusieurs…

La première qui me vient à l’esprit, c’est mon premier entraînement avec Daniel Herrero qui m’avait dit : « Bon, il faut que tu choisisses soit tu joues devant soit, tu joues derrière ». Alors que je jouais 3e ligne aile, au cours d’un match, j’avais bousculé David Aucagne pour taper un drop qui n’avait finalement décollé que d’un mètre.

J’en ai également quelques-unes extra-sportives. Lors d’une soirée très arrosée au Bedford, on avait aidé David Aucagne à marcher sur lepPlafond du bar.

Une petite dernière, en Australie, les diplomates avaient forcé David Herrero a porter une cravate. Après 15 minutes d’insistance, il avait fini par la mettre autour de sa tête.

As-tu des passions en dehors du rugby ?

Le sport en général et les fêtes de Bayonne et Pampelune avec les potes.

Si tu devais résumer le PUC Rugby en un mot ?

Le PUC que j’ai connu, c’était un club universitaire qui pratiquait un rugby d’un bon niveau avec un état d’esprit universitaire et festif. Il avait une dimension et une aura nationale et internationale.

Un petit mot pour finir ?

Quand on est puciste on l’est à vie. Il y a un sentiment d’appartenance et d’amour envers ce club. J’invite tous les parents à mettre leurs enfants au rugby et au PUC, car c’est un super club formateur. J’aimerais bien le revoir parmi les grands clubs français.

(Réfléchit) Je suis content que le club ait retrouvé la Fédérale 1. Il y a des personnes dans ce club qui se sont sûrement beaucoup investis, et qui ont rendu possible cette montée, à commencer par le président Jérôme, qui a donné beaucoup de sa personne pour ce club et que j’admire pour sa résilience.

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