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Puciste un jour

Benoit Onillon, ancien joueur senior

D’où viens-tu et quel âge as-tu ?

J’ai 45 ans et je viens du Gabon où mon père qui était trapéziste dans un cirque, a rencontré ma mère, dompteuse de lions.

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis gérant d’une entreprise qui forme et accompagne des agents immobiliers indépendants, débutants ou confirmés. Ça s’appelle Keller Williams Trianon et les bureaux sont à Versailles mais nous travaillons partout en France et à l’international.

D’ailleurs si certains lecteurs cherchent du travail, nous embauchons ! (0630490879)

Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?

Au départ, je faisais de la natation. Faute de bons résultats scolaires, en seconde, mes parents m’ont mis en pension et je suis passé de deux entraînements par jour à un seul par semaine.

Un soir en rentrant de l’internat, un pote m’a fait venir essayer le rugby à un entraînement. C’est comme ça que je suis devenu rugbyman. J’avais 18 ans à l’époque.

Quand es-tu arrivé au PUC ?

Je suis arrivé au PUC en senior pour la saison 2000/2001. On jouait en Fédérale 1 à l’époque.

Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?

Je suis arrivé dans les valises de Xavier Blond que je remercie de m’avoir fait monter à Paris. Je suis arrivé dans un club où l’ambiance était top. Il y avait un mélange de personnes très intéressant. Les gens venaient d’un peu partout de France et du monde ce qui apportait une certaine richesse.

À titre perso, ça m’a permis de faire pas mal de chose comme aller jouer en Nouvelle-Zélande ou de faire un stage chez Air France. Ça a été un véritable épanouissement personnel.

On a vécu des années rigolotes, on avait 700 000 balles de dettes et il fallait tout faire à l’économie. On avait des co-présidents-joueurs, véritable utopie puciste. J’ai aussi connu Roger Blachon président, dont j’étais un fan des dessins dans l’Équipe magazine ou Moscato entraineur, un must.

Il n’y avait rien de très stable, mais c’est ce qui fait aussi la charme de ce club. Les choses s’organisaient la violette à la bouche, comme la création d’une équipe féminine composées des femmes des joueurs, qui n’avaient jamais touché un ballon.

Mes années PUC, ce sont de grands noms, une histoire, une situation complétement folle et un titre de Fédérale 2 en 2004.

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?

Celle qui me fait plaisir, c’est l’année où l’on est champion de France. On s’est retrouvé dans le vestiaire 8 de Charléty après 3 jours consécutifs à avoir fêté notre titre. On s’était installé dans le grand bain du vestiaire et on avait enfin pu se poser un peu. Certains ont même fini par s’endormir (rires).

La deuxième qui me revient, c’est la soirée du retour de Strasbourg où l’on se qualifie pour les phases finales du championnat de France. Il y avait eu la remise des oscars du PUC avec une soirée complétement folle. Je me souviens notamment d’un Paquito dans l’avion avec l’hôtesse de l’air qui s’arrachait les cheveux pour nous faire asseoir avant l’atterrissage.

As-tu des passions en dehors du rugby ?

Je suis un grand fan de chasse sous-marine. J’en fait régulièrement, principalement à Arcachon, mais aussi en Afrique avec mon frère.

Si tu devais résumer le club en un seul mot ?

L’insouciance Violette. Insouciance car c’était le thème et violet la couleur. Chaque fois que je croise un objet violet, je repense à cette période : les réceptions de Sacha sur les quais de gare, les maillots que veillait jalousement Michel Gachon, les retours en bus ou en train…

Un petit mot pour finir ?

Mon mot ce sera toujours « merci » le PUC pour tout ce qu’il m’a apporté. Ce club nous a permis de faire des choses complétement folles.

Il m’a également ramené à Paris donc franchement merci le PUC !

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