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Puciste un jour

Interview joueur rugby : Fabrice Dairon, ancien joueur senior

D’où viens-tu et quel âge as-tu ?


J’ai 49 ans et je suis originaire de Toulouse, mais j’ai toujours vécu à Paris. Ça fait 8 ans que je suis retourné à Toulouse. Mais ma vie de rugbyman n’a été qu’à Paris.

Que fais-tu dans la vie ?


Je suis DRH, j’ai travaillé dans différents groupes industriels. Je viens de quitter mon poste en décembre dernier.

Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?


Grâce à mon père qui jouait au rugby à Vincennes. Je suis né en juillet 1973 et début septembre j’étais déjà en tribunes avec ma mère dans mon couffin pour le début de la saison !

Paradoxalement, j’ai commencé le rugby assez tardivement. J’ai pris ma première licence en club à l’âge de 12 ans, après avoir essayé d’autres sports. À l’époque j’ai joué au CASG (club historiquement au stade Jean Bouin qui a fusionné ensuite avec le SF), depuis les minimes jusqu’à l’équipe Première.

Quand es-tu arrivé au PUC ?


Je suis arrivé au PUC en 1997 par le biais de Sciences Po. En 1996, le PUC avait lancé un événement autour des grandes écoles de Paris et j’ai fait partie d’une sélection universitaire créée par le PUC : la sélection Antoine Blondin. L’entraîneur de Sciences Po était également le capitaine de l’équipe première du PUC (Christophe Paradinas).

J’ai découvert l’esprit du club avec cette sélection universitaire et j’ai tout de suite voulu intégrer le PUC après avoir fini mon cursus à Sciences Po. J’avais alors 24 ans.

Le club venait de redescendre en Groupe A2 et j’ai joué une première année complète en espoirs. Une saison très particulière et très difficile car on jouait contre des grosses équipes, sans y être vraiment préparés !

L’année d’après, le club a subi une deuxième descente consécutive (Nationale 1) et j’ai intégré le groupe de l’équipe première. Toutes les saisons d’après, j’ai toujours alterné entre l’équipe Première et « les potes de la B ». Je jouais 15 ou 10.

Après une période d’arrêt de 3 ans (expatriation à l’étranger pour mon boulot), je suis revenu jouer au PUC en 2006 et j’ai alors été co-président avec Lionel de février 2006 à juin 2007, suite au départ de Boubou (Cédric Boudarel).

Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?


La première chose évidente pour moi : j’ai du sang violet qui coule dans mes veines !! Je suis profondément attaché à l’histoire universitaire du club. J’aime beaucoup le mélange « l’humour et l’élégance » même si souvent cette élégance est à poil…

Je suis très attaché aussi à la devise d’être « sérieux sans se prendre au sérieux ». C’est une culture, une histoire autour du rugby universitaire. Tout en étant compétitifs et compétiteurs !

J’ai toujours mes amis pucistes des différentes époques et générations, que je vois et dont j’ai des nouvelles régulièrement.

C’est une véritable famille. Tu peux croiser un puciste à l’autre bout du monde que tu ne connais pas et pourtant partager des choses avec lui. Il y a une vraie identité violette qui rassemble.

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?

J’ai beaucoup d’anecdotes de soirées avec toutes les années passées au PUC.

Celles que j’ai envie de partager, c’est avec Vincent Moscato. Vincent nous entraînait à l’époque. Il n’était pas encore le Vincent « médiatique » que l’on connait aujourd’hui, mais il avait déjà une puissance de drôlerie incroyable.

La première, c’était avec Antoine Burban. On était à une causerie d’avant match dans un vestiaire. Antoine avait expliqué qu’il s’était fait mal la veille d’un match,en allant se balader en roller avec sa copine. Vincent lui avait dit face à l’ensemble du groupe qu’il allait falloir qu’il choisisse entre le roller et le rugby très rapidement !!

La deuxième, c’était avec Pierre Venayre lors d’un entrainement à Cité U. On répétait un lancement et Vincent arrête le jeu. Il pourrit Pierre en lui criant dessus : « Ce n’est pas possible Pierre tu es bardé de diplômes, tu pourrais tous nous envoyer sur la lune et là tu ne comprends pas qu’il faut croiser !! ». Pierre est depuis plus de 10 ans le DG du club de La Rochelle, ses diplômes et sa passion du rugby l’ont porté vers une superbe réussite !

Avec Vincent, c’étaient des clashs dans des situations plutôt sérieuses où l’on devait se retenir pour ne pas exploser de rire !

As-tu des passions en dehors du rugby ?


Mes deux passions principales sont le vin (la viticulture, les vigneron-nes), et le golf. Je suis mordu de cette petite balle blanche. J’ai l’impression de buter quand je swingue ! J’en fais d’ailleurs avec d’anciens pucistes.

Si tu devais résumer le club en un seul mot ?

Humour et élégance (mais à poil) !

Un petit mot pour finir ?

Ça fait 15 ans que j’ai quitté le club et que j’ai quitté Paris. J’ai l’impression que c’était hier matin. Il n’y a pas une semaine sans que je fasse une référence au PUC ou que j’y repense.

Je suis certain que la formation puciste continuera encore longtemps à prospérer et que le club gardera son identité et ses valeurs auxquelles je suis profondément attaché.

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