Puciste un jour – Cédric Boudarel, ancien joueur de l’équipe senior du PUC Rugby.
D’où viens-tu ? Quel âge as-tu ?
J’ai 47 ans et je viens de la Loire., j’ai beaucoup bougé quand j’étais gamin. J’ai passé aussi pas mal de temps à Paris et à Bordeaux.
Que fais-tu dans la vie ?
Aujourd’hui je suis chef d’entreprise dans la formation professionnelle.
Comment es-tu arrivé dans le monde du rugby ?
Grâce à un double hasard.
Une première fois par le biais d’un ami de mes parents. Et la deuxième parce que j’accompagnais mon frère qui voulait essayer.
J’ai donc commencé à pratiquer vers 10 ans.
Quand es-tu arrivé au PUC ?
Je suis arrivé au PUC Rugby en 2001.
Je finissais une saison avec Bordeaux et Vincent Moscato, entraîneur du PUC à l’époque, m’a contacté. Le projet m’a plu donc j’ai finalement accepté de m’engager pour ce club.
Quelles ont été tes missions avec le club ?
J’ai d’abord été joueur à mon arrivée en 2001.
J’ai ensuite été co-président du club suite à l’épisode compliqué qui a failli voir le club disparaitre.
J’avais donc ma double casquette de joueur et de co-président jusqu’en 2005.
J’ai fini par arrêter de jouer et je suis resté co-président une année de plus mais c’était difficile avec mon poste de salarié au Stade Français.
J’ai finalement quitté le club en 2006.
Quel est ton dernier souvenir en tant que joueur avec le club ?
Une demi-finale en championnat de France où je sors sur carton rouge… complétement injuste (rire).
Je m’étais battu avec le deuxième ligne et je n’ai donc malheureusement pas pu jouer la finale.
Que fais-tu depuis que tu as arrêté le rugby ?
Je suis parti de Paris, aujourd’hui je vis à La Rochelle.
Je joue avec les anciens du Stade Rochelais qui sont beaucoup moins bons et moins drôles que les anciens pucistes.
Anciennement secrétaire général du Stade Français, je me suis reconverti ailleurs et dans un autre métier.
Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?
J’en ai deux qui sont liées.
La première c’est un diner qu’on a eu avec Lionel Rossigneux. On avait invité le chargé des sports de la ville de Paris et son directeur de cabinet à boire des coups. Le repas s’est déroulé de manière assez informelle (en dehors de toute espèce de cadrage) pour discuter de l’avenir du PUC. Cela s’est terminé en ayant un peu picolé à la fin du repas.
La deuxième c’est le jour on l’on s’est qualifié pour remonter en Fédérale 1, un des vice-présidents s’est mis à poil pour faire un 400 mètres en courant sans que personne ne lui ait rien demandé.
As-tu des passions en dehors du rugby ?
Le trail, j’en fais régulièrement. J’ai refait le GR20 il y a deux ans avec mon frère et on l’a fini en 9 jours, une performance dont je suis plutôt fier.
Je dois repartir en juin pour traverser les Pyrénées.
Si tu devais résumer le club en un mot ?
L’amitié
Un petit mot pour finir ?
J’encourage tous ceux qui y sont d’en profiter au maximum parce qu’un jour ça s’arrête.
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