Elio Vellani, directeur sportif et entraîneur senior
Premièrement , D’où viens-tu et quel âge as-tu ?
Je suis né à Paris et j’ai grandi dans cette Ville. J’ai habité en Martinique avec ma mère pendant 5 ans. J’ai 29 ans.
Ensuite que fais-tu dans la vie ?
Je suis directeur sportif du PUC depuis 3 ans maintenant.
Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?
Je viens d’une famille de rugbyman. Mon père était joueur en Italie, mon grand-père paternel était entraîneur et celui du côté maternel était joueur au Stade-Français.
Moi j’y suis arrivé tard, j’ai commencé à y jouer à 17 ans. Tout d’abord j’ai fait des sports de combat. En rentrant de Martinique j’avais envie d’essayer autre chose. C’est un pote du lycée qui m’a fait découvrir ce sport. Je suis allée tester un soir à un entraînement et je n’ai plus jamais quitté le rugby.
Quand es-tu arrivé au PUC ?
Je suis arrivé au PUC en deux temps. La première fois c’est en 2013 en tant que joueur et éducateur. Je suis resté éducateur au PUC pendant 3 saisons, jusqu’en 2016 ensuite je suis retourné au Red Star en tant que joueur éducateur et finalement revenu au PUC en tant qu’entraîneur et éducateur pour la saison 2020-2021.
Quelles sont tes missions au sein du club ?
Elles sont diverses et variées comme dans toutes les structures sportives amateurs.
Ma mission principale c’est la direction sportive du club. Je coordonne l’ensemble des acteurs de la partie sportive sur la formation. À côté de ça je suis également directeur sportif du CEL, je pilote le développement sportif du CEL.
J’ai également une mission d’entraîneur au sein des seniors ou j’entraîne les avants de l’équipe première pour la deuxième saison.
Je participe également à toutes les autres missions nécessaires à la vie du club et à son développement.
Comment as-tu vécu la saison 2022-2023 ?
C’était une saison pleine d’appréhension sur le début. Tout était nouveau. Je sortais totalement de ma zone de confort car je n’avais entraîné que des jeunes jusque-là.
Mais j’en ressors très content ! On a validé notre objectif qui était le maintien.
Personnellement ça a été un peu dur car j’ai dû être arrêté plus deux mois à cause d’une blessure et d’une opération du dos.
Mais malgré ça le groupe vit bien et tout s’est bien passé pendant mon absence.
Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?
Le PUC c’est le club qui m’a permis de mettre un pied à l’étrier sur l’entraînement. Il m’a transmis les valeurs du rugby et de l’éducation sportive, m’a aidé à me construire professionnellement et m’a fait confiance en me proposant le poste de directeur sportif. Ce n’était pas évident au début car j’ai remplacé une personne qui était très influente et très compétente.
Mais aujourd’hui je me rends compte que je ne suis plus le même homme et que ce club m’a fait grandir. C’est aussi une histoire avec beaucoup de belles rencontres.
Comment se passe la préparation avec les seniors ?
Elle se passe plutôt bien. On a appris de nos erreurs de la saison passée en termes de préparation. Étant donné qu’on s’est maintenu assez tôt dans la saison on a pu travailler dès début mai sur le projet sportif et extra sportif. Le recrutement a pu être fait de façon plus sereine et plus espacé dans le temps.
En termes de temps la préparation est écourtée en vue du contexte club et parisien. Malgré tout on est confiant sur le fait que nos joueurs soient prêts pour le premier match du 10 septembre. On travaille tous, staff, dirigeants et joueurs dans ce sens-là.
Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?
Je pense que l’anecdote la plus friande que j’ai c’est le match contre Bourges l’année dernière où l’on se déplace sans les maillots car on les avait oubliés. On est donc obligé de prendre ceux de l’adversaire.
Jouer en orange c’était super, allez Orsay ! (rires)
As-tu des passions en dehors du rugby ?
Oui, j’ai une grande passion pour le cinéma et les sports de glisse de manière générale.
Si tu devais résumer le club en un seul mot ?
C’est un club qui fait beaucoup avec peu. Il y a une forte abnégation de la part de tous les dirigeants bénévoles.
Enfin un petit mot pour finir ?
Je voudrais remercier toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé au sein du club que ce soit les salariés ou les bénévoles.
Et je remercie particulièrement les gens avec qui je travaille au quotidien : Jérome Bousquet, Tom Serre, Antoine Dupuy, Matis Esquirol et l’ensemble du staff senior qui s’engage à 100% chaque saison dans notre aventure.
Page FFR du Paris Université Club