La section baseball du Paris Université Club fête ses 100 ans, rejoint depuis par une section softball et une section cricket. Recordman des titres de champion de France Baseball en D1, le PUC est avant tout un club qui a accompagné les péripéties du baseball français, et ce depuis la création de la fédération française en 1924, dont il est membre fondateur, au prix de quelques disparitions et renaissances dont la dernière, définitive, date de 1965. Raconter l’histoire du PUC Baseball Softball Cricket, c’est raconter l’histoire des sports de batte en France. Pour fêter les 100 ans du PUC, The Strike Out vous propose une série d’interviews d’anciens membres du club afin d’explorer cette riche histoire. Pour débuter cette série, entretien avec Benjie Meleras, lanceur puciste des années 1980, venu du Québec, mais aussi romancier et ancien assistant GM dans des franchises MLB.
Bonjour, Benjie. Peux tu nous raconter tes premiers pas dans le baseball et ta carrière chez les jeunes ?
« J’ai grandi à Montréal où j’ai progressé jusqu’au niveau Junior Élite. En parallèle, à 16ans je suis partie au Hobart College dans l’État de New York, une école de NCAA D3 où j’étais membre de l’équipe de baseball. »
Qu’est-ce qui t’a fait aimer le baseball ?
« Si je me rappelle bien, ma première fois était simplement le fait de jouer avec des amis dans le parc. Vers 7 ans, j’ai commence à jouer dans une équipe plus organisée. J’ai toujours aimé l’esprit d’équipe et, comme bonus, j’étais un bon petit joueur avec un bon bras. Aussi, Nous habitions pas loin du stade Jarry, où jouais les Expos, et on pouvait entendre les hauts parleurs qui annonçaient les joueurs. Vers 13-14 ans, je me retrouve avec un petit problème : je comprends que je ne suis pas un très bon frappeur et, même avec un très bon bras, mes entraîneurs ne me laissent pas lancer car ils voient chez moi un manque de précision, donc je joue dans le champ et comme receveur.
Mais l’été de mes 14 ans, le lanceur partant ne peut pas se présenter et c’est mon tour. Je lance un match complet bien que nous perdons 2-1. Après ce match, je reste sur le monticule et gagne 11 match consécutifs jusqu’au dernier match de la finale que nous perdons 1-0 sur un squeeze à la dernière manche. Deux ans plus tard, je me trouve dans l’équipe universitaire à Hobart. En bref, c’est cet enchaînement d’événements qui ont conduit à mon amour du baseball »
La suite de l’interview des 100 ans : ici
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