Wahiba Benyahia, ancienne joueuse féminine et éducatrice du baby rugby
D’où viens-tu et quel âge as-tu ?
Je viens de Seine-Saint-Denis, de Neuilly sur Marne exactement. Je suis encore jeune, pas besoin d’en savoir plus (rires).
Que fais-tu dans la vie ?
Je suis enseignante d’EPS sur Paris en REP+ dans le secteur Château Rouge/Barbes. Je suis également coach en école d’athlétisme.
Comment es-tu entrée dans le monde du rugby ?
Je suis arrivée dans le monde de l’ovalie grâce à mon professeur d’université : Marc Henri Kugler. Il était enseignant en STAPS et responsable de la section rugby à la fac. Il était également coach à Bobigny. Comme un grand nombre de joueuses avant et après moi, c’était le passage obligatoire avant d’arriver à Boboch ! À l’époque, l’équipe était en Armelle Auclair. Puis le collectif a réussi à monter en Élite 1. Une pensée pour ma première capitaine Aida Ba.
Quand es-tu arrivé au PUC ?
Je suis arrivée au PUC en 2018 ou 2019. Je voulais reprendre le rugby après la naissance de mon fils et ce n’était pas loin de la maison. J’ai très vite accroché avec Vincent Lenouvel, Seb et le Prez.
Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?
Je dois avoir la mémoire qui flanche je ne me souviens plus très bien !
Il me semble que je suis arrivée au club l’année du COVID. J’ai découvert le format à X après 11 ans de XV et de rugby à 7 à Bobigny. Le temps de lancer la saison à X, de gagner tous nos matchs, on a été stoppées par le COVID après notre dernier match contre Marcoussis…
L’année suivante je re signe comme joueuse. Je voulais aussi que mon fils fasse du sport mais il était trop jeune pour s’inscrire à une activité sportive sur Paris.
Grâce au Prez et à Vincent Lenouvel, on a ouvert une des premières sections Baby Rugby que j’ai encadrée pendant deux ans.
J’ai été épaulée par Enora et Bradley, eux aussi joueurs au club. Ils ont pris le relais à mon départ. On avait 15 baby la première année en moyenne, et 25 à 30 l’année suivante !
Quel est ton dernier souvenir avec les séniores féminines ?
Dernier je ne sais pas, mais mon meilleur souvenir reste notre victoire contre Aulnay. Je ne voulais pas jouer et je me suis proposée pour faire la touche. Je pensais finir ma « carrière » de cette façon. Mais avec la ganache de Lenouvel qui se moquait de moi et le refus de perdre à Aulnay, je voulais aussi aller au combat avec les filles.
On finit par gagner et on offre une belle victoire pour le dernier match de Vincent à la tête des féminines et pour le dernier match de Nono, notre coéquipière.
Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?
Le bureau du Prez est très confortable, avec plein de trucs à grignoter si on cherche bien !
Sinon une pensée pour un des coachs dont je ne donnerai pas le nom : lors d’un match contre Marcoussis, le coach arrive bien plein… Sa récup d’un semi-marathon (je crois) ne contenait pas une seule goutte d’eau.
As-tu des passions en dehors du rugby ?
J’ai pratiqué l’athlétisme pendant 18 ans. J’adore toujours ça … Mais pas mon corps !
Mais surtout, j’aime la nourriture !!!
Si tu devais résumer le club en un seul mot ?
Familial et festif.
Un petit mot pour finir ?
Je ne suis pas restée longtemps au club mais j’ai adoré mon passage chez les féminines et à l’École de Rugby. Les filles se sont construit un joli groupe. Je leur souhaite encore plein de victoires (au-delà de la troisième mi-temps !)
Merci au Prez pour son enthousiasme et son accompagnement notamment dans le projet Baby Rugby.
Par contre Jérôme, tu es venu nous voir jouer combien de fois ?!