Joanna Sainlo, ancienne kinésithérapeute senior
D’où viens-tu et quel âge as-tu ?
J’ai 33 ans et je suis née à Paris.
Aujourd’hui j’habite à Pau. Je m’y suis installée juste après la saison de la montée en 2022.
Que fais-tu dans la vie ?
Je suis kinésithérapeute et préparateur physique à la Section Paloise.
Je m’occupe de toute la partie réathlétisation : programmer les séances de musculation, les séances de course et celles de soins.
Je ne m’occupe quasiment que de la partie professionnelle. Cependant, les jeunes sont bien intégrés à l’environnement professionnel. Il y a ce qu’on appelle « une capsule » où les joueurs « premium » sont beaucoup avec nous. Ça m’arrive donc de bosser occasionnellement aussi avec eux.
Peux-tu nous raconter ton parcours rugbystique ?
Je suis une ancienne judokate et j’ai commencé le rugby sur le tard, vers 16 ans. J’ai commencé en cadette à Bobigny et j’ai continué jusqu’en équipe senior.
J’ai eu la chance d‘intégrer l’équipe de France à XV avec laquelle j’ai pu disputer quelques matchs internationaux, dont certains du tournoi des 6 Nations. J’ai aussi beaucoup joué avec la fac ce qui m’a permis de me spécialiser dans le rugby à 7 dont j’ai également intégré l’équipe de France. J’ai eu un contrat professionnel avec la Fédération Française de Rugby jusqu’en 2018.
Je n’ai malheureusement pas eu la chance de participer aux JO 2016 de Rio car j’avais choisi de mettre la priorité sur l’obtention de mon diplôme de kinésithérapeute.
Comment es-tu arrivé eau PUC ?
J’y suis arrivée grâce au rugby universitaire et à Zezette (Vincent Ouzet). Je l’ai recroisé sur un tournoi universitaire car il s’occupait de l’équipe France Développement à 7. Il m’avait déjà coachée lorsque j’étais en cadette.
À cette époque, il entraînait l’équipe première du PUC et il cherchait une kinésithérapeute. J’ai rejoint le club lors de la saison 2016 et j’y suis restée jusqu’à la fin de la saison 2022.
Que représente le club pour toi ?
J’ai découvert un club avec un esprit très particulier. Le PUC, c’est un peu comme une grande famille.
Il existe un fort sentiment d’appartenance qui se transmet de génération en génération.
C’est ce que j’aimais dans le rugby universitaire et que j’ai retrouvé dans ce club : « le sérieux sans se prendre au sérieux ». Cette ambiance est cultivée par le type de joueurs qui composent l’équipe en général. C’est un des rares clubs dans lequel tu pourras côtoyer des banquiers, des ingénieurs, des pilotes d’avion… des mecs de tous horizons, mais qui ne viennent pas pour l’argent. Tu viens au PUC pour les copains et tu y restes pour l’état d’esprit !
Quel est ton souvenir le plus marquant au club ?
Les retours en car en règle générale.
Une chose qui m’a aussi beaucoup marquée, c’est la tradition que l’on a au dernier match [de la phase régulière, ndlr.]. Tous les joueurs et les staffs se déguisent. Peu importe que l’équipe joue un match pour le maintien ou un match de qualification pour la phase finale.
Qu’est-ce qui caractérise le PUC ?
Phil Collins (rires).
Le mot de la fin ?
Je resterai toujours violette dans mon cœur et j’espère pouvoir passer prochainement voir un match à la Cipale !