Interview Puciste – Justin Rivière 

Justin Rivière – Capitaine et joueur senior

Comment as-tu commencé le rugby ?

J’ai commencé le rugby à l’âge de 6 ans, grâce à mon père.
Il était professeur d’EPS et voulait que je pratique un sport collectif, je me suis donc tourné vers le rugby par curiosité et j’ai tout de suite accroché.

Quel a été ton parcours jusqu’en senior ?

J’ai fait toute mon école de rugby et mes années cadet dans mon club formateur à Aix-les-Bains.
Ensuite, je suis parti à Grenoble, où j’ai joué en Crabos, en Reichel et Espoirs.
J’ai ensuite joué en Fédérale 2 à Chambéry pendant 3 saisons, avant de rejoindre le club de Saint-Nazaire en Fédérale 1 pour une saison.
Après cette expérience à Saint-Nazaire, j’ai rejoint le PUC, où je n’ai plus quitté le club depuis.

Quand et comment es-tu arrivé au PUC ?

Je suis arrivé pour la saison 2016-2017, un peu par hasard
À mon arrivée à Paris, je cherchais un club et j’avais eu des contacts avec Bobigny et Domont, sans vraiment être certain de mon côté. Mais le nom PUC me parlait et restait dans ma tête alors j’ai décidé d’envoyer un mail spontané, et c’est Patrick qui m’a recontacté en me donnant le numéro de Xavier Teissedre. J’ai eu un très bon feeling au téléphone avec lui.
J’ai ensuite fait une semaine d’entraînement qui s’est super bien passée, au point que je n’ai finalement pas fait la visite de Domont, je savais que j’avais trouvé le club qu’il me fallait.

Que fais-tu dans la vie à côté du rugby ?

Je travaille en tant qu’analyste crédits immobiliers chez CNP Assurances.

Pourquoi avoir choisi ce club en particulier ?

Il y a une atmosphère particulière et une philosophie du rugby qui me correspondait parfaitement.
C’est un club où l’humain prime avant le rugby, mais qui garde une approche sérieuse et compétitive de ce sport.

Quel est ton plus beau souvenir avec le club ?

Il y en a beaucoup, mais le plus beau reste le match des 1/16es de finale aller à Voiron à l’issue de la saison 2021-2022.
On arrivait un peu dans l’inconnu, car le club n’avait pas connu les phases finales pour l’équipe première depuis un moment. Mais au fil des saisons, on avait réussi à créer un groupe structuré et soudé, et on avait accumulé beaucoup de confiance.
On est arrivé là-bas avec des tribunes pleines et une grosse ambiance des supporters. On a plié le match en 20 minutes, tout nous réussissait.
C’est un souvenir vraiment fort.

Est-ce que tu aurais une anecdote à raconter ?

C’est ma 9e année au PUC, donc j’en ai énormément. C’est aussi ça la force de ce club, on a toujours quelque chose à raconter.
Après la mort de Johnny Hallyday, on avait fait une soirée rockeur après un match et on avait fait entrer une moto dans l’Alégria. On peut féliciter Martin Rotig pour cette belle performance !
C’est typiquement le genre d’anecdote qu’on retrouve au club, peu importe la génération à laquelle tu appartiens.

Que représente le club pour toi ?

Le PUC, c’est devenu ma seconde famille sans rentrer dans le cliché. Je n’avais aucun membre de ma famille à Paris quand je suis arrivé.
Aujourd’hui, j’ai des coéquipiers qui sont devenus de vrais amis avec qui j’ai partagé des moments de vie forts, comme le mariage de Quentin Audiffren par exemple.
C’est ma famille parisienne et c’est très important pour moi. Le PUC fait partie de ma vie.

Comment décrirais-tu le club ?

C’est un mélange de personnalités hors du commun qui ont toutes envie de partager des moments ensemble, tant humains que rugbystiques.

Club en un mot ?

Fraternité.

Est-ce que tu aurais un petit mot pour finir ?

J’incite tous les jeunes qui veulent commencer le rugby ou qui souhaitent venir à Paris à rejoindre le PUC.
C’est un excellent club formateur, avec des valeurs et une identité à part.
Il m’a apporté énormément de choses et j’en garderai des souvenirs gravés à jamais.

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