Interview Puciste

Interview de Camille Simonet, ancien joueur senior

D’où viens-tu et quel âge as-tu ?


Merci pour cet interview, je suis Parisien, j’ai 40 ans, je suis né en 1982 dans le 13e, pas très loin du Stade Charléty.

Que fais-tu dans la vie ?


Je travaille chez Suntory, société de fabrication et de distribution de boissons. Le groupe possède notamment les marques Oasis, Orangina et Schweppes.

Je vais changer prochainement de poste, pour m’occuper du portefeuille des clients nationaux hors domicile (distributeurs, chaînes de restaurants, etc.) après avoir passé 4 ans dans la gestion de l’innovation pour les marques du groupe.

Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?


C’est une histoire familiale !

Mon père, Jean-Daniel, qui est originaire de Bayonne, est monté à Paris pour exercer son métier et est venu jouer au PUC, comme son père avant lui.

Quand j’ai eu l’âge d’y jouer, il m’a proposé et m’a inscrit au PUC.

Quand es-tu arrivé au PUC ?


J’ai commencé en 1989, en mini-poussin. J’avais 7 ans et je n’ai pas arrêté depuis !

À l’époque on s’entrainait sur le terrain de Choisy-le-Roi, je me souviens encore du premier entrainement !

Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?

Ça fait plus de 30 que j’y suis ! Je suis arrivé très jeune et j’ai été formé au club. J’y ai fait toutes mes classes de mini-poussin jusqu’en Junior Reichel. J’ai ensuite intégré les seniors où j’ai joué avec la B puis l’équipe première. J’ai arrêté en 2015 avec la première, mais depuis je continue de jouer avec la section du Touch 5 du PUC les lundis soir à la Cipale.

Et cette histoire c’est aussi : mon père et ses potes de l’équipe Folklos, les amis et leurs parents, les soirées, les dîners, Génération Violette l’association de l’école de rugby et les voyages de dingue quand on était petits (Ile de la Réunion, Guadeloupe, etc.) ! Sacha au bord du pré violet et au buffet lors des retours victorieux ! J’en passe…

Quel est ton dernier souvenir en tant que joueur ?

La victoire à Arras lors de ma dernière saison en 2015. Je les ai joués pendant 15 ans entre la Fed 1 et la Fed 2, et je n’avais jamais gagné là-bas. Ils nous mettaient souvent la misère et c’étaient toujours des matchs très compliqués à aborder… sans parler des fameux « Attac-attac-attac-Arrrrassss » portés par feu leur vieux clairon depuis les tribunes (rires) !

Pour ce dernier déplacement là-bas, on fait un énorme match, et on gagne à la dernière minute sur une pénalité ! J’en ai passé quelques-unes avec le PUC mais celle-là avait une saveur particulière !

Je me souviens encore de la tête d’Alain Doustalet, notre dirigeant, à la fin du match qui est venu me voir tout de suite pour me dire : « Putain t’as attendu ta dernière année pour venir les taper chez eux !!! ». Un kiffe !

Que fais-tu aujourd’hui au sein du club ?


Je joue le lundi soir avec le Touch 5 ! Je vais voir dès que je peux les seniors à la Cipale avec mon père et les potes. Et depuis deux ans maintenant, j’accompagne et je suis mon fils Henri (4e génération de Simonet au PUC !), qui joue en M12, aux entrainements et aux matchs. Je reproduis ce que mon père a fait avec moi ! Mais je ne suis pas encore dirigeant ! (en cours de discussion avec Guillaume B. 😊)

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?


Je vais rester plus sur des anecdotes sportives (rires).

Quand je suis arrivé en senior, on était en Fed 1, c’était Vincent Moscato qui entraînait. Je me souviens de mon premier match en première. On affrontait d’ailleurs Arras chez eux. J’étais remplaçant, je venais de la B, je n’étais pas censé rentrer en jeu mais il y a eu 2 blessés en 20 minutes… du coup, saut dans le grand bain plus tôt que prévu ! Je jouais 10 à l’époque. Je pense que j’ai chargé pendant 60 minutes (rires). Mais c’était énorme, je jouais avec les mecs que j’admirais quand j’étais jeune ! J’ai eu la chance de retrouver et jouer notamment avec Vincent Gachon, qui m’avait entraîné en Minimes, et qui fait partie des personnes importantes au PUC, qui ont forgé mon esprit et mes valeurs pucistes, sur et en dehors du terrain !

L’autre anecdote, c’est l’année où l’on est descendu en Fédérale 3. Toute l’équipe s’était mobilisée pour rester et faire remonter directement le club en Fédérale 2. On a réussi à le faire ! On a vécu une super saison avec beaucoup de victoires et beaucoup de bringues (rires). Sacrée bande de potes !

As-tu des passions en dehors du rugby ?


Le sport d’une manière générale. Je suis un féru de sport. J’en pratique pas mal et je suis les actualités.

Ma passion ce sont aussi mes enfants et ma famille. Je m’occupe beaucoup d’eux.

Et au-delà de ça, les amis ! J’adore aussi la bouffe, les restos et les apéros. Ça va avec !

Si tu devais résumer le club en un seul mot ?


C’est ma vie.

Que ce soit par mon histoire familiale et après par la quasi-totalité de mon entourage aujourd’hui, qui sont des pucistes (ceux avec qui j’ai commencé, ceux avec qui j’ai terminé).

Aujourd’hui mes centres d’intérêt, mes relations, tournent beaucoup autour du PUC.

Ce club est unique. Il est à part dans le rugby, entre son histoire, ses valeurs, son état d’esprit emblématique. Il contamine tous ceux qui le composent et qui y passent, qui eux-mêmes ont à cœur de faire perdurer et de transmettre ce qu’est le PUC.

Un petit mot pour finir ?

Puciste un jour, puciste toujours !

Je remercie le club pour tout ce qu’il m’a apporté et qu’il continue de m’apporter encore aujourd’hui. Je remercie beaucoup, aussi et surtout, mon père JDS qui a eu l’une de ses meilleures idées en m’amenant au PUC en 1989. Ainsi que pour tout ce qu’il a fait et donné au club.

Allez le PUC !

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L’interview de Guillaume Breault, responsable École de Rugby.

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