Françoise Dupuy, membre du Comité Directeur et responsable pédagogique du CEL.
D’où viens-tu ?
De Toulouse.
Que fais-tu dans la vie ?
Couteau suisse au PUC Rugby et journaliste scientifique en dehors.
Quel est ton parcours dans le monde du rugby ?
Spectatrice dès l’enfance, puis au fil des ans supportrice de Saint-Gaudens, Caussade, du TO XIII, du Stade (toulousain bien sûr) et, plus récemment du PUC Rugby. En revanche, heureusement pour ce sport, je n’y ai jamais joué si ce n’est lors du tournoi des familles souvent recomposées — ma famille tendant à me refourguer à d’autres à la première occasion —, et des matchs benjamins – mamans pour lesquels, je tiens à le souligner, nous sommes invaincues !
Quelles sont tes missions au PUC Rugby ?
La plus importante est d’obliger tout le monde à payer la caution de son verre à la buvette. Accessoirement, je donne un coup de main au centre d’entrainement labellisé, pour les productions écrites du club, le tournoi Natixis. J’écoute aussi les doléances des uns et des autres. Enfin, j’énerve le Prez au CD, même si je ne suis pas sûre que ce soit une mission…
Comment s’est déroulée ta saison ?
Bien. Les buveurs de bière ont plutôt joué le jeu de la caution sans trop râler. Grâce au boulot délirant qu’Elio et Matis ont fait au CEL, la labellisation a été confirmée. Le tournoi Natixis reprend du service. Le nombre de fautes d’orthographe dans la Violettre diminue. Le Prez s’énerve de moins en moins souvent.
Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?
Le choix est difficile. En 2006, pour les 100 ans du club, 80 joueurs de l’EDR âgés de 9 à 14 ans et 20 dirigeants et éducateurs sont partis en Afrique du Sud. À l’issue d’une réception au cours de laquelle un dirigeant (indices : toujours au club, râleur, bosseur et photographe) avait fini à poil sur le terrain, nos hôtes ont dit une prière. Pour rester dans le ton, un de nos éducateurs dont je tais le nom car il a pris des galons à la FFR (indices : chauve et grande gueule), a entonné un cantique détourné à la mode puciste, repris en cœur par les 80 jeunes. L’air étant un top 10 des églises du monde entier, aucune traduction n’a été faite…
As-tu des passions en dehors du rugby ?
L’apéro, le bricolage et les voyages.
Plutôt Alegria ou Pousse au Crime ?
Alegria, Pousse au crime… et Piscine.
Si tu devais résumer le PUC Rugby en un mot ?
Rencontres
Un petit mot pour finir ?
Il me semble que le PUC Rugby est avant tout une histoire de femmes (pas beaucoup) et d’hommes (nombreux) qui tentent de le faire vivre et traverser les époques. Parfois, ça merde parce que l’humain a ses failles, mais le club a 116 ans et il « bande encore ».