Brice Daniaux, ostéopathe senior
D’où viens-tu et quel âge as-tu ?
Je suis né à Rouen en 1979, mais j’ai grandi en banlieue parisienne. J’ai donc 44 ans aujourd’hui.
Que fais-tu dans la vie ?
Je suis ostéopathe dans mon cabinet à Ris Orangis et responsable pédagogique et enseignant dans une école d’ostéo (ESO) à Champs sur Marne. Je fais également parti du staff médical senior du PUC en tant qu’ostéopathe.
Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?
C’était en dernière année d’étude lorsque j’étais encore étudiant. On avait un prof, Stéphane Morin, qui avait joué au Racing 92. Il proposait des stages sportifs pour les ostéopathes qui avaient envie d’allier rugby et ostéopathie.
Quand est comment es-tu arrivé au club ?
Je suis arrivé au club par son intermédiaire. Il y avait un poste d’ostéopathe de disponible au PUC donc j’ai sauté sur l’occasion.
J’y suis arrivé en 2003. Je fais ma première année avec les Crabos (M18) avec Romain Diez, Pierre-Alain Vinçon et Thomas Vuemba, entre autres. L’année d’après, une place se libère sur le collectif senior et je monte donc sur cette catégorie que je n’ai plus jamais quittée.
Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?
Pour moi ce sont des rencontres et une grosse aventure humaine.
Quand j’étais un peu plus jeune, j’étais vachement attentif aux résultats. Au fur et à mesure des années tu te rends compte que le plus important c’est ce que tu vis avec tous ces mecs au quotidien. Bien sûr, la saison se passe toujours mieux quand les résultats suivent, mais ce sont tous les bons moments passés au cours des saisons qui me restent en tête.
Je vais encore au restaurant avec des mecs que j’ai rencontrés en 2003 et qui sont toujours des potes aujourd’hui.
J’ai connu pleins de choses au fil des années : des montées, des descentes, des maintiens… Mais le plus important pour moi ce sont ces relations humaines que tu créées. J’ai l’exemple en tête de Franck Dormeau (2e ligne champion de France avec le PUC en 2004) avec qui on avait passé une 3e mi-temps très sympa lors d’un déplacement à Pontarlier.
Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?
La pire de toute, c’est cette première saison avec les Crabos. On attend le bus à Charlety car il était en retard. Il pleuvait des cordes donc nous sommes allés nous abriter dans la salle Boisset. Il y avait eu une soirée la veille et il restait de l’alcool de partout. On avait chargé la soute avec des bouteilles pour faire la fête sur le retour…
On allait jouer dans le Nord, je ne me souviens plus exactement contre qui. Mais je me souviens qu’on avait gagné le match et qu’on avait vécu un retour exceptionnel !
Il y a également un match à Tours dont je me souviens. On avait retrouvé Romain Huet, ancien de l’équipe de 2004 et au retour, Andrew Springuay, nous avait fait un Haka lors d’un arrêt du bus… Il y en a beaucoup trop donc je ne pourrai pas toutes les raconter ! (rires)
Si tu devais résumer le club en un seul mot ?
Des supers mecs !
As-tu des passions en dehors du rugby ?
Passer un peu du temps en famille et je kiffe aussi la montagne, le ski en particulier. Quand arrive l’hiver, j’aime aller croquer la montagne à la Plagne où je vais depuis gamin.
Ça me permet de lâcher toute la pression parisienne que tu vis au quotidien.
Un petit mot pour finir ?
J’espère que l’on va faire une belle saison et qu’il y aura quelques victoires qui viendront un peu nourrir le groupe car il y a plein de bons mecs qui bossent et qui le méritent.
Le début de saison n’est pas le même que l’année dernière, mais on peut se souhaiter de belles victoires et une belle saison.