Interview Puciste

Vincent Lenouvel, ancien directeur sportif et manager M18

D’où viens-tu et quel âge as-tu ?

Je vais avoir 32 ans et je suis originaire de Normandie. Je suis arrivé à Paris, au collège George Braque, à 13 ans.

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis directeur et responsable sportif du Centre de Formation et de la formation au Rouen Normandie Rugby qui évolue actuellement en Pro D2.

Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?

En tant que joueur, j’ai découvert le rugby à mes 10 ans grâce à une animation scolaire en Normandie. Ça m’a tout de suite beaucoup plu.

En arrivant à Paris, je suis entré à l’UNSS, au collège Georges Braque.

Avec des potes, on avait décidé de prendre une licence dans un club et j’ai finalement atterri au SCUF.

Côté entraineur, lorsque j’étais en Junior première année, je suis arrivé très en avance sur un match (on jouait traditionnellement le dimanche matin à l’époque). L’École de Rugby du SCUF avait son entraînement et il fallait filer un coup de main sur les M8. J’ai été piqué et je ne suis plus jamais reparti des terrains. C’est là que tout a commencé.

Quand es-tu arrivé au PUC ?

Je suis arrivé au PUC en 2015. Je sortais du Diplôme d’État et j’étais anciennement salarié au club l’UBM (Union des Bords de Marnes). Ce dernier rencontrait des difficultés et je me suis mis à rechercher un nouveau projet sportif.

Mickael Chesnais, avec qui j’ai passé le DE JEPS, m’a mis en contact avec Jérôme et ça s’est très vite concrétisé. J’ai intégré le PUC en tant qu’entraîneur des M16 avec Jolan Alabarbe et Christopher MacNaughton.

Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?

Mon histoire avec le club, c’est un peu un coup de foudre en tout genre.

J’y ai trouvé des valeurs rugbystiques avec lesquelles j’étais en phase à l’époque et avec lesquelles je le suis toujours aujourd’hui.

C’est également un coup de cœur amical puisque j’ai rencontré des gens formidables : mon meilleur ami, Jolan (Alabarbe), et Chris (MacNaughton) avec lequel je suis très ami aussi.

Il y a aussi beaucoup de dirigeants avec lesquels j’ai partagé de super moments, notamment ceux des générations 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004 avec lesquels j’ai pu vivre des aventures « terrain », tout spécialement Françoise, Bruno, Laurent et Max avec qui nous avons passé presque 5 ans.

Ça a aussi été un coup de foudre professionnel. L’année après être arrivé au club, je deviens co-responsable sportif de l’EDR avec Bertrand Terrier.

On avait alors discuté avec Jérôme du fait d’ouvrir un poste de salarié sur le volet sportif pour que le club continue à s’améliorer. J’avais travaillé sur une fiche de poste, Jérôme avait aussi bossé de son côté.

Quelques semaines plus tard, Jérôme m’appelle en me disant : « c’est bon Vincent, je suis prêt ». Ce à quoi je lui réponds : « comment ça, tu es prêt ? Prêt à quoi ? ». En fait, il voulait que j’occupe le poste de salarié. Je ne m’y étais pas spécialement préparé, mais j’ai accepté sans hésitation. S’en sont suivis 3 ans de travail quotidien où j’ai vu Jérôme bien plus souvent que Justine, ma compagne !

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?

Côté sportif, la première année où j’arrive, on est champion d’Île-de-France avec la B et on fait quelque chose de très sympa avec la première aussi.

La saison d’après, on finit demi-finaliste du championnat de National sans perdre un match : on fait égalité sur le match de la demi-finale et l’on est sorti sur le nombre d’essais marqués.

Sur le plan sentimental, c’est quand, avec Justine, on a quitté Paris pour s’installer à Plouzané. C’était un moment particulièrement difficile. On a pleuré tous les deux car on savait qu’on quittait plus qu’un club. Ce n’était pas un choix lié au PUC, mais à notre aventure de vie.

Si tu devais résumer le club en un seul mot ?

Le PUC, c’est l’histoire de gens qui sont là pour essayer de performer au rugby alors qu’ils n’en ont pas toujours tous les moyens.

C’est aussi de l’excès en tout genre : dans ton envie de jouer, dans certaines préparations… Il y a beaucoup d’excès de manière positive.

C’est vraiment « le sérieux sans se prendre au sérieux ».

Comment se passe ton aventure à Rouen ?

Ça se passe très bien, j’entame ma deuxième saison. On fait une saison 2022-2023 historique en termes de résultats sur la formation. Beaucoup de joueurs du Centre de Formation ont accédé à la Pro D2 la saison passée. Pourvu que ça dure.

Il faut que l’on continue de progresser et faire en sorte que Rouen ne soit plus une surprise. Que l’on devienne des prétendants sérieux sur les championnats Elite Jeunes et qu’on s’installe durablement en PRO D2.

As-tu des passions en dehors du rugby ?

Je suis un fan de Formule 1 et de la team Ferrari.

Je suis aussi un amoureux de la nature. Je fais souvent de grandes balades avec mon chien, en forêt ou en bord de mer.

Enfin, je suis un grand spectateur de tous les sports collectifs avec un œil particulier sur les performances du PSG.

Un petit mot pour finir ?

Merci à toi d’avoir pensé à moi.

Je souhaite une bonne saison à tous les dirigeants, les bénévoles et tous les staffs.

Et surtout à mon Jéjé qui doit avoir des journées pas forcément faciles, mais qui œuvre toujours pour la réussite du club.

Bonne saison la Violette !

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