Interview Nicolas Nadau

Puciste un jour

Nicolas Nadau, ancien joueur senior

D’où viens-tu et quel âge as-tu ?

Je viens de la région parisienne, de Fontenay-aux-Roses exactement. Je suis né le 9 mars 1975 et j’ai 48 ans.

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis entraîneur professionnel à Grenoble. J’ai commencé ma carrière d’entraîneur en 2010 à l’US Carcassonne.

Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?

Ce n’est pas vraiment un hasard. J’avais un grand-père rugbyman. Un jour, je tombe sur des affiches faisant la promotion du rugby dans ma ville. Je me suis décidé à  faire un entraînement d’initiation. J’avais 6 ans quand j’ai commencé à jouer.

Quand es-tu arrivé au PUC ?

Je me suis très rapidement retrouvé au PUC. Le club de Fontenay-aux-Roses s’était vu interdire l’accès à son terrain car des travaux étaient nécessaires pour permettre le passage du TGV.

Mon grand-père avait joué au PUC et c’est grâce à lui que je suis arrivé dans ce club en 1985 ou 1986. J’avais 7 ou 8 ans à l’époque, c’est assez lointain (rires).

Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?

C’est l’histoire d’un gamin qui arrive dans un club, dans le vieux Charléty. Il commence à jouer en benjamin et il monte les échelons petit à petit jusqu’en équipe première en senior.

C’est la fierté de pouvoir porter ce maillot et de défendre les couleurs du club sur les différents stades où l’on avait été délocalisé, que ce soit à Charléty ou à la Cipale.

Ce sont beaucoup de souvenirs et de belles rencontres qui m’ont permis de me faire grandir en tant qu’homme et en tant que rugbyman.

Quel est ton plus beau souvenir en tant que joueur ?

J’en ai beaucoup, mais ça a commencé chez les jeunes, en 1991, avec une finale en cadet au Parc des Princes. C’était dingue pour des jeunes joueurs de jouer dans ce stade mythique.

Ensuite, d’autres sont liés à mes années en senior. La montée du groupe B1 à A2 quand on gagne à Mérignac, ça reste de supers moments collectifs. La victoire également contre Biarritz qui nous fait monter du groupe A2 au groupe A1. On avait gagné dans le nouveau stade Charléty, après sa rénovation, et également à Biarritz.

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?

J’ai une très belle anecdote avec David Aucagne. C’était le soir de la victoire contre Biarritz, il me semble. On était allé fêter la victoire au Bedford. On était dans un état second : on l’avait fait marcher au plafond en le portant.

Une autre anecdote un peu différente, c’étaient les avants-matchs avec Daniel Herrero. Il faisait monter la tension petit à petit dans le vestiaire. On – les trois-quarts – sentait qu’à un moment donné, il fallait sortir, aller toucher un peu de ballon, et laisser les avants se parler entre eux. Quand on revenait, on voyait que l’atmosphère avait changé et que les regards étaient fermés (rires).

As-tu des passions en dehors du rugby ?

Ma passion principale, c’est mon métier donc ça ne laisse pas beaucoup de place pour le reste. Heureusement que ça reste encore une passion.

Si tu devais résumer le club en un seul mot ?

C’est la famille violette, une famille indéfectible. Tu nais violet un jour, tu le restes pour toujours !

Enfin un petit mot pour finir ?

Ça va être des remerciements pour tout ce que le club m’a apporté. Il m’a permis de me construire en tant qu’homme.

La chance que j’ai eu de croiser des gens extraordinaires : Benech, Blachon, Herrero, Krotoff… Il y en a un paquet, je ne peux malheureusement pas tous les citer, mais j’ai une grosse pensée pour tous.

Pour la génération actuelle, c’est de ne pas oublier que c’est un club historique. Qu’il ne faut jamais galvauder la violette. Ça reste ancré à vie en toi et ce club te marque pour toujours.

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