Dans le cadre de la résidence artistes & sportifs associés de Cyrille Martinez avec l’Olympiade Culturelle, le Paris Université Club a organisé une soirée Football Féminin. Retour sur cette soirée en deux temps avec l’intervention de la SFNS. Mais également l’échange entre Cyrille Martinez et Nour Mechitoua, joueuse du PUC Football.
Bien manger c’est bien jouer
En début de soirée, la Société Française de la Nutrition du Sport est intervenue pour promouvoir les bienfaits de l’alimentation dans le sport. Le but de la SFNS est de réunir tous les professionnels de santé compétents en ce domaine pour échanger une expérience commune, actualiser nos connaissances sur l’alimentation et l’hydratation de nos sportifs. Pour progresser de façon durable sur le long terme, la nutrition joue un rôle important. En effet, elle est considérée comme le carburant de notre corps et de nos muscles qui vont l’utiliser et la consommer durant les entraînements. Adopter une alimentation équilibrée et adaptée à nos objectifs est la clé pour nous permettre d’améliorer votre force et performances tout en nous développant physiquement.
Ballon, sport et crampons
Yamina Benahmed Daho est née en 1979 en Vendée. Après des études de philosophie et de lettres à l’Université de Nantes, elle devient professeure de français. Elle a enseigné et vécu successivement à Orléans et Paris. Yamina vit aujourd’hui à Lyon. Elle pratique pendant de nombreuses années plusieurs sports comme la gymnastique ainsi que la natation. Rêvant de jouer au football depuis petite, elle s’inscrit à 33 ans dans un club de foot amateur du Val-de-Marne. C’est à la suite de cette expérience qu’elle écrit Poule D (paru aux Editions L’Arbalète Gallimard en octobre 2014).
Cyrille Martinez accompagné de Nour Mechitoua, ont échangés sur la place du football féminin.
Ces dernières années, les féminines ont largement gagné en visibilité et en popularité. Et elles font des émules : la FFF, qui a engagé un plan de féminisation du football dès 2012. L’objectif de ce dernier “pour favoriser la place des femmes dans le football amateur et de haut niveau”. Les 200 000 licenciées enregistrées cette année confirment l’engouement des femmes pour ce sport.
Mais cette progression, et la médiatisation des quelques joueuses professionnelles ne sauraient cacher les écarts colossaux qui subsistent entre les garçons et les filles. Que ce soit sur le plan du salaire bien sûr, mais aussi des infrastructures, de la formation… Soit un ensemble d’éléments permettant aux filles de passer la porte des clubs et de pratiquer, de se former, d’évoluer dans de bonnes conditions.
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