Jean-Daniel Simonet
Ancien joueur senior et dirigeant du club
D’où viens-tu et quel âge as-tu ?
Je viens de Bayonne et j’ai 83 ans.
Que fais-tu dans la vie ?
Je suis avocat.
Comment es-tu entré dans le monde du rugby ?
J’ai commencé le rugby en 1958. J’ai joué au Bordeaux Étudiant Club.
Quand es-tu arrivé au PUC ?
Je suis arrivé au PUC en tant que joueur en octobre 1963. Je jouais 3e ligne aile, numéro 7. J’ai actuellement 60 années d’adhésion au PUC Rugby !
Quelles ont été tes différentes missions au sein du club ?
J’ai d’abord été joueur dans les différentes équipes réserves et Folklos, puis dirigeant de l’école de rugby jusqu’aux équipes seniors.
J’ai participé à la création de l’association Génération Violette. Lorsque j’ai inscrit mon fils Camille à l’École de Rugby en 1989, j’ai rencontré des papas et des mamans sur la touche et nous avons décidé de créer cette association en 1991 pour soutenir l’essor et l’épanouissement de l’École de Rugby du PUC.
Grâce à cette association et ses réseaux nous avons pu emmener nos enfants dans des tournées à la Réunion, en Guadeloupe, en Angleterre, en Afrique du Sud… Nous avons en outre pu faire plusieurs séjours notamment au Pays basque et en Catalogne et inscrire nos jeunes joueurs à de nombreux tournois prestigieux.
L’intérêt de Génération Violette a été et est toujours d’amener des parents à devenir dirigeants des catégories de leurs enfants pour ensuite continuer sur le chemin du bénévolat comme membre du Comité Directeur.
Je suis actuellement président délégué de l’association PUC Rugby au sein du Comité Directeur présidé par nos amis Jérôme Bousquet et Lionel Rossigneux.
Peux-tu nous résumer ton histoire avec le club en quelques lignes ?
C’est une histoire familiale : mon père Jacques Simonet a joué au PUC pendant les années 1928, 1929, 1930 et 1931 lors de ses études de droit à Paris.
Ensuite je suis au PUC depuis 1963 comme joueur, puis dirigeant.
Mon fils Camille a rejoint le PUC en 1989 et il pratique toujours au sein du club le rugby à 5.
Ma fille Jeanne a été inscrite au club comme joueuse de rugby de 2004 à 2006.
Mon petit-fils Henri Simonet est inscrit au PUC Rugby depuis le début de la saison 2021 et mon autre petit-fils Raoul Lemire va s’inscrire au PUC Rugby pour la nouvelle saison 2023-2024.
Nous sommes une famille très attachée au sport universitaire et à ses joies !
Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?
J’en ai beaucoup, mais il y en a deux qui me touchent particulièrement.
L’une, c’est la tournée que j’ai faite au Brésil en 1992 avec la célèbre équipe Folklos du PUC. Nous avions été invités par la jeune fédération brésilienne dirigée par un président argentin, à rencontrer l’équipe de rugby du Brésil pour disputer la coupe du cent-cinquantenaire de l’indépendance du pays. Tous les sports mondiaux avaient été invités à participer à cette grande manifestation.
Par exemple, les Etats-Unis ont gagné en athlétisme, le Brésil au football… et l’équipe Folklos du PUC au rugby !
Il y a une plaque commémorative au ministère des sports de Brasilia sur laquelle figure, outre les États-Unis, le Brésil, etc… « Rugby : PUC France » ! C’est magnifique…
L’autre a été « la Grande Fête du Rugby Universitaire Européen » que nous avons organisée au stade Charléty le 13 janvier 1996 avec les clubs du Trinity College of Dublin, du CSU Roma, du Cambridge University RUFC et du PUC.
Cette opération a été rendue possible grâce au concours de la Commission Européenne au travers de notre ami gallois Hywel Ceri Jones, directeur de l’éducation à Bruxelles et l’un des fondateurs du programme Erasmus, de notre ami irlandais Andy Mulligan, ancien joueur de l’équipe d’Irlande et du PUC et de notre ami Daniel Herrero.
As-tu des passions en dehors du rugby ?
J’ai arrêté le rugby après la tournée au Brésil et au Chili, et j’ai alors poursuivi « ma carrière » de joueur de pelote basque au Trinquet de la Cavalerie à Paris.
J’ai comme principale passion, outre mon épouse, mes enfants, mes petits-enfants, la musique et, en particulier, le jazz !
Si tu devais résumer le club en un seul mot ?
C’est un club qui nous marque à vie.
Un petit mot pour finir ?
J’ai beaucoup de reconnaissance envers tous les dirigeants et entraîneurs qui se dépensent sans compter pour ce merveilleux club. Et j’ajouterai les membres du Comité Directeur pour lesquels j’ai une profonde sympathie et une belle amitié.